Album Asperities, de Julia Kent

Il n’est de Hell’s Angel si endurci qu’il n’appelle sa mère à grands cris quand l’archet lui rentre doucement dans le sternum. Il n’est d’huître si obtuse qu’elle ne bâille en grand quand la corde de do lui titille le ligament. Il n’est de joueur de poker si marmoréen qu’il ne s’effondre en sanglotant quand le vibrato lui fait tomber l’as de la manche. Nul ne résiste à Julia Kent. Nul ne résiste au violoncelle.