On connaît Dave Gahan et sa terrible voix de barython rock quand il officie avec son groupe Depeche Mode.

 

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On le connaît moins avec les Soulsavers (groupe de remix et producteurs de musique anglo-saxons) avec qui il a déjà enregistré 2 albums. Imposter est un album de reprises de Neil Young, Bob Dylan, Elvis Presley... En interview, Gahan explique avoir choisi ces morceaux car ce sont des classiques qui ont marqué sa vie et il ajoute : « J’accepte aujourd’hui l’imposteur qui est en moi ». Pourtant, impossible de le voir comme tel, ce mec a du talent c’est peu dire, tant au niveau vocal que le frontman et showman peu égalé qu’il est devenu. S’il manque malgré tout de titres pêchus et que les arrangements sont minimum, cet album regorge de blues, de soul et de gospel. Les reprises les plus réussies sont « The dark end of the street »  chantée en 1967 par James Carr, « Lilac Wine » chantée entre autres par Jeff Buckley en 1994, « Not dark yet » de Bob Dylan en 1997 et mention spéciale à « The desperate kingdom of love » de P.J Harvey en 2004, juste sublime ici. Non, Dave Gahan n’est décidément pas un imposteur et a définitivement gagné ses galons d’artiste des plus complets et des plus talentueux. Même sans Depeche Mode, il nous le prouve une fois de plus aujourd’hui mais a-t-il encore à nous prouver quelque chose ?

Katia Royère De Bastiani