Né à Paris en 1960, Dominique Fabre est de ces écrivains que l’on suit de livre en livre avec le sentiment de retrouver un ami.

 Écrivain de la fidélité – à une jeunesse en demi-teinte, aux amitiés anciennes, à un quartier – il est de ceux dont on dit couramment qu’ils creusent le même sillon. Le sien, Dominique Fabre le pioche depuis trente ans sans pourtant lasser ses lecteurs. Avec un sens aigu de l’observation doublé d’une empathie jamais prise en défaut, il documente inlassablement la vie quotidienne, fort d’une indéfinissable mélancolie qui fait certainement de lui, modestement, l’un des meilleurs continuateurs de Villon.

 

Tous vos livres se situent dans le même univers, sur un même « terrain de mémoire », pourrait-on dire. Est-ce l’effet d’une volonté délibérée ou bien d’une nécessité intérieure ?

 

Bonjour, les deux ! Je ne sais pas pourquoi ce petit périmètre ( quelques rues à Asnières) et la gare Saint-Lazare résument pour moi le monde. Ces endroits continuent de me parler, et de me donner envie de raconter des histoires. Même s’il est quand même facile de trouver des endroits plus sexy !

 

Quels écrivains ont eu sur vous la plus grande influence ? Quels sont ceux qui vous donnent envie d’écrire ?

 

Je relis beaucoup. Quand je doute de la littérature, ou de mes tentatives, relire Emmanuel Bove, Henri Calet, John Cheever ou en ce moment Beatrix Beck me redonne un peu le moral. Mais il y en a tant d’autres ! Les listes sont injustes…

 

Un souvenir personnel – bon ou mauvais – lié aux bibliothèques ?

 

La bibliothèque d’Asnières, où j’allais quand j’avais 16 ans. Peu de lectures achevées, peu de devoirs faits, mais que de regards en coin, de sourires et de promesses !

 

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