Les projections des années précédentes :

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2022 : Fréquence Julie, de Mia Ma

Plus de 70 spectateurs présents à l'espace Noriac à Limoges ce 22 novembre pour la projection-débat autour du film documentaire "Fréquence Julie" et de sa réalisatrice Mia Ma.

Un jour, Julie a entendu des voix qui la menaçaient. Des médecins lui ont fait des électrochocs, des marabouts ont tenté de l’exorciser, elle a avalé plein de médicaments, bu tout un tas de potions, passé des jours à l’hôpital et de longues heures enfermée chez elle à tenter d’oublier le passé et d’imaginer l’avenir. Administrativement parlant, elle est depuis sa première hospitalisation une « handicapée » à 80%. A mes yeux, elle est une amie précieuse, une âme sensible, une résistante qui a décidé qu’elle ne ferait pas « une carrière de victime ». Depuis cinq ans, je la filme. Ensemble, nous plongeons dans son passé et nous y découvrons l’histoire d’une héroïne.

 

envers

 

2021 : L'envers d'une histoire, de Mila Turajlic.

Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.

Avec son film, Mila Turajlić offre "un espace pour une réflexion intérieure sur ce que nos parents et grands-parents ont dû revendiquer ou non, sur comment nous nous effaçons ou choisissons de nous engager. Mais aussi sur notre capacité à nous regarder dans le miroir". La projection sera suivie d'un débat avec la présence de Laurent Geslin, géographe, journaliste spécialiste des Balkans..

 

 

 

Silence

 

2020 : Silence radio, de Julianna Fanjul

Mexico, mars 2015, Carmen Aristegui, journaliste incorruptible, est virée de la station de radio qui l’employait depuis des années. Soutenue par plus de 18 millions d’auditeurs, Carmen continue son combat. Son but : réveiller les consciences et lutter contre la désinformation. Ce film raconte l’histoire de cette quête difficile et dangereuse mais indispensable à la santé de la démocratie. Une histoire où la résistance devient une forme de survie.

Née en 1981 au Mexique, Juliana Fanjul a fait ses études à l'EICTV (l'École Internationale de Cinéma et TV de San Antonio de los Baños), de Cuba, avec une spécialisation en documentaire. Elle a travaillé comme assistante de réalisation, puis a fait un Master en réalisation à l’ECAL (École Cantonale d’Art de Lausanne) et à la HEAD (Haute École d’Art et Design) de Genève. Ses documentaires Silence radio (2019), Muchachas (2015) et Nous sommes en encore en vie (2010), ont été projetés dans des festivals tels que IDAFA d'Amsterdam, Vision du Réel de Nyon, Lussas, Festival droits de l'Hommes de Paris ou Fipadoc de Biarritz. Elle a enseigné à l'EICTV à Cuba, à l'Ecole de Genève et en République dominicaine. Elle coordonne actuellement la chaire documentaire de l'EICTV.

 

 

Affiche 68 mon pere et le clous 2019

 

2019 : 68, Mon père et les clous, de Samuel Bigiaoui

Projection-débat en prèsence du réalisateur et de l'acteur principal - Dossier de presse.

Bricomonge est une boutique de bricolage ouverte par Jean, mon père, il y a 30 ans rue Monge à Paris. Des personnes venant de pays et de cultures très divers y travaillent dans une ambiance chaleureuse et familiale. Bricomonge se trouve être un centre névralgique de la vie sociale pour ce quartier prenant les aspects d’une agora. Plus que discret, je sais de mon père qu’il s’engage très jeune, dans la politique et l’action militante au sein de la Gauche Prolétarienne lors des événements de 68. Bricomonge va fermer. Au moment de l’ultime inventaire et avant la disparition de ce qui a nourri mon imaginaire d’enfant, ce film tente de répondre à une question que je me pose depuis petit : qu’est-ce qui a fait qu’un homme, plutôt intellectuel et cultivé, décide d’ouvrir à 40 ans une boutique de bricolage ? Car voilà, de mon père, je ne sais pratiquement rien, sauf qu’il vend des clous.

 

 

Zona franca affiche

 

2018 : Zona Franca de Georgi Lazarevski

Projection-débat dans le cadre du Mois du film documentaire.

En Patagonie, au cœur de la province chilienne du détroit de Magellan, un chercheur d’or, un chauffeur routier et une jeune vigile croisent la route de touristes en quête de bouts du monde. Entre débris de l’Histoire, paysage grandioses et centres commerciaux, ils révèlent ce qui n’apparaît pas sur les prospectus des tour-operators : une violence profondément enracinée dans cette terre, et qui surgit en pleine lumière lorsqu’une grève paralyse la région.

Suivi d’un débat avec Georgi Lazarevski, réalisateur.

 

Food coop affiche 

2017 : Food Coop de Tom Boothe

 

En pleine crise économique, dans l’ombre de Wall Street, une institution qui relève d’une tradition politique américaine différente est en pleine croissance.

Il s’agit de la coopérative alimentaire Park Slope Food Coop, à New York, un supermarché autogéré dont les 16 000 membres travaillent bénévolement trois heures par mois, ce qui leur donne le droit d’y acheter de meilleurs produits alimentaires à des prix très bas.

Quand consommer rime avec solidarité ! Des produits de qualité à bas prix ! Et si la solution était le modèle coopératif... Ce film a été sélectionné au Festival international Jean Rouch 2016.