Les chroniques
La BDHV persiste et signe
Retrouvez ici toutes nos chroniques.
Parce que les hormones travaillent, parce qu’il a quelque chose à prouver ou parce qu’on a parfois de ces coups de tête, Charles, en cachette de sa famille, s’engage un jour dans l’armée de l’Union et s’en va combattre les Sudistes.
Alexis David-Marie est prof dans un collège du Val-de-Marne.
Jeune et discrète employée de bureau, corvéable à merci et harcelée par son chef, la timide Tomo tombe un beau jour sous le charme de Ryohei, un réparateur de vélos du voisinage.
L’enfant, c’est bien connu, est d’invention relativement récente, puisqu’il apparaît, en gros, vers le milieu du XVIIIe siècle, avec l’Émile de Rousseau.
Oreste, Bigorne et José sont Galiciens. Dans cette partie du monde, en 1853, il n’y a rien à espérer de l’existence.
Ça se passe sous De Gaulle, dans un village français, Villeneuve-les-Granges, un village comme un autre, avec sa rue principale, ses commerces, entouré de champs cultivés.
Auteur esseulé d’obscurs mangas autobiographiques, Taku reçoit un jour la visite inattendue d’une jeune fan dont le comportement va rapidement se révéler étrange, en décalage avec ce qu’on peut socialement attendre de tout un chacun.
Il peut y avoir une forme d’inconvenance ou de naïveté à prétendre introduire un classique et, pourtant, les statistiques sont là :
De mai à juillet 1760, en Jamaïque, le charismatique Tacky, esclave arraché à son Ghana natal pour servir de main-d’œuvre dans les champs de canne à sucre, sema l’esprit de révolte parmi ses frères de misère
Avec Paris, Prague est certainement l’une des villes du monde les mieux habitées par le rêve.
« Catho et policier ? Mon espérance de vie se mesure potentiellement en années de chien. »
L’art de Gilles Aillaud (1928-2005) est indissolublement lié à l’apparition, dans les années 60, de ce que le critique Gérald Gassiot-Talabot a appelé la Figuration narrative,
Alpes suisses, le 5 janvier 1975 : le luxueux chalet de montagne du patron de presse allemand Axel Springer part en fumée.
Keiko a trente-six ans. Pour son entourage, il serait temps pour elle soit de cesser de travailler comme vendeuse dans sa supérette pour trouver un meilleur job, soit de se marier pour fonder une famille.
Joe Clarke est cordiste. On fait appel à lui pour les travaux les plus difficiles d’accès.
Alors que la guerre fait rage entre Avicil et la République du Malt, un vaisseau de transport militaire est abattu au-dessus d’une île déserte,
A l’heure des formules à l’emporte-pièce, des affirmations balancées en deux lignes à la va-comme-je-te-pousse sur les réseaux sociaux, voilà un ouvrage qui a de quoi réjouir.
A New York, un avocat raconte l’affaire dont il a la charge, à savoir un singulier trafic de livres rares, assortie du possible meurtre du possesseur desdits ouvrages.
On se doutait bien que le dernier volume de la trilogie de Benjamin Fogel, après La transparence selon Irina et Le silence selon Manon, n’allait pas nous transporter dans un univers réjouissant, apaisé, débarrassé de toute tension.
Il faut l’avouer, la plupart des Français n’ont du Brésil que des notions assez vagues, parfois teintées de cette vague condescendance qu’on réserve aux gens vivant en short à l’année : on a du mal à les prendre au sérieux.
On ne ferait que radoter si l’on redisait ici tout le bien qu’on pense de la grande Tove Jansson.
Faut-il pilonner un manga parce qu’il a presque vingt ans, que son papier a jauni et qu’on manque de place ?
Tandis que le gouvernement vient de décréter le confinement obligatoire suite à l’épidémie de Covid, Bambi se retrouve dans de beaux draps.
Tel un journal intime, une confession à la première personne, Peinture fraîche dépeint les pensées secrètes d’Eve, jeune femme qui tente de (re)construire sa vie, de rentrer sans trop de dommages dans l’âge adulte.
Rachel et James se rencontrent dans la librairie où ils travaillent tous les deux et ils se rendent vite compte des affinités ou points communs qui les unissent :
La narratrice, dont on ne saura jamais le nom, vit encore dans une forme d’insouciance adolescente lorsqu’elle rencontre Ciaran.
Recueillies par leur tante et son mari après la mort de leurs parents, Penny et Baby sont deux petites filles de la bonne société italienne du début des années 40.
Immersion totale dans le milieu du grand banditisme, pour ce dernier roman en date de Thierry Tuborg, qui délaisse ses terres rock de prédilection et se tourne vers une littérature éperdument noire rappelant les meilleures histoires de gangsters à la José Giovanni.
Lorsqu’elle se réveille, Charlotte Davis, dite Charlie, ne se souvient pas des hommes qui l’ont déposée devant le Region Hospital, ni pourquoi ses cuisses et ses avant-bras sont recouverts d’épais bandages.
On avait lu Jack London et Jack Black, on connaissait Vagabonds de la vie de Jim Tully et Sociologie du hobo de Nels Anderson.
Sophie est barmaid au Blue Bell, un café qui remplit le rôle qu’on attend de ce type d’établissement dans un bled paumé de Virginie.
Troisième et quatrième volumes de la série des Six Versions qui en comptera six, Le disparu du Wentshire et Le vampire d’Ergarth reprennent le principe des deux premiers tomes.
Frank Dominio n’est pas ce qu’on appelle un joyeux drille.
Dessinateur de presse, peintre et scénographe, l’artiste catalan Josep Bartolí (1910-1995) restera avant tout dans l’Histoire comme l’un des grands témoins de la Retirada, la retraite consécutive à la défaite du camp républicain qui, en 1939, poussa des milliers d’Espagnols à chercher refuge de l’autre côté des Pyrénées.
Soit une ville d’où toute nature a disparu, réduisant la population à la survie la plus élémentaire via un cannibalisme institué, réglementé en gros et en détail par une police toute puissante et prompte à l’abattage.
1890, Robert Louis Stevenson s’est installé dans les îles Samoa.
Une petite jeune fille se jette à la tête d’un petit jeune homme, qui répond d’abord mollement, puis durement, cruellement, jusqu’au point de rupture.
Rappelés en 1956, après avoir terminé leur service militaire et repris leur activités civiles, au moment même où l’Algérie rentrait en révolte, Enne et ses compagnons, qui sont étudiant, ingénieur, instituteur, commerçant ou fermiers du Limousin, rempilent et sont envoyés au village de Lacroix.
Vingt ans après la mort de Benjamin Bruder, Alexandre Broch reçoit une lettre.
« On ne disait jamais rien de Pénélope sinon qu’elle était fidèle. Ce qui ne disait rien. « Fidèle » ne suffisait à caractériser quiconque, « être fidèle » ne pouvait remplir vingt ans de vie, ne remplissait même rien du tout... »
Publié en 1959, le premier roman de Shirley Jackson la place d’emblée comme une pionnière du roman néo-gothique et de l’horreur moderne.
Cela fait déjà 25 ans que Paul nous enchante et le mystère perdure :
Sans être ce qu’on appelle un artiste maudit, Sam Szafran (1934-2019) n’a jamais été non plus le chouchou du marché.