L’art brut est un territoire qu’on n’en finit jamais d’explorer.

Certes, depuis les premières grandes collections de « l’art des fous » et la fondation de la Compagnie de l’Art brut par Jean Dubuffet en 1948, la notion a fait son chemin. Quelques grands noms ont émergé, dont le marché de l’art a su malheureusement s’emparer et, si moqué fut-il à ses débuts, l’art brut ne fait désormais plus peur à personne, attirant au contraire un public toujours plus nombreux, que séduit le mélange d’originalité et d’accessibilité qui le caractérise. Il a pourtant ses propres marges, ses « marches » pour mieux dire, qui ne le rendent pas toujours facile à définir : ainsi, par exemple, de l’art dit « naïf » qui s’en distinguerait par une sorte de volonté de bien faire absente de l’expression brute, une forme de conscience de soi dont la peinture du douanier Rousseau ou d’une Séraphine de Senlis serait l’expression dernière. Mais qui jugera du degré de conscience d’un artiste ? Faut-il qu’il soit fou pour être reconnu comme « brut » ? Quid alors d’un Chaissac refusant obstinément de s’enrôler sous la bannière de l’art brut malgré tout ce qui l’y rattache ? Quid d’un Sanfourche, bien plus roué qu’il veut s’en donner l’air ? On parlera alors d’art « hors les normes », de « création franche », de « raw art », d’« art modeste », d’art « outsider » voire de « pop culture », toutes expressions vouées à entretenir le flou, à maintenir autour de l’art brut une ceinture de brouillard d’autant plus bienvenu qu’il favorise l’hybridation propre à tout renouveau. Et c’est ainsi, parce qu’il se réinvente sans cesse, que l’art brut est un art vivant, infiniment.

 

QUELQUES FONDAMENTAUX

 

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Asphyxiante culture, de Jean Dubuffet (Minuit, 1986)

Paru en 1968, extrémiste et polémique, le manifeste qui voue toute culture consciente d’elle-même à l’autodafé. Étrange de la part d’un artiste qui, par ailleurs, sut toujours très bien gérer sa petite affaire…

 

expressionfolie

 

Expressions de la folie : dessins, peintures, sculptures d’asile, de Hans Prinzhorn (Gallimard, 1984)

Un livre fondamental sur « l’art des fous » par l’un de ses premiers collectionneurs, psychiatre et précurseur à bien des égards. [disponible à la BFM]

 

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L’art brut, de Michel Thévoz (Skira, 1980)

Par le premier conservateur de la Collection de l’art brut de Lausanne, continuateur de Dubuffet, une monographie fondatrice qui tente de définir le champ de l’art brut dans toutes ses composantes, illustré par ses plus grands noms. Indispensable.

 

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L'art brut : l'art brut de Jean Dubuffet, aux origines de la collection (Flammarion, 2020)

En plus d’avoir été l’un de ses principaux théoriciens et promoteurs, le peintre et plasticien Jean Dubuffet fut l’un des premiers collectionneurs d’art brut. L’usage, tout comme la conservation d’un objet, définissent la valeur qu’on lui prête : on peut donc dire que Dubuffet fut bel et bien l’inventeur de l’art brut, dans la mesure où il fut l’un des premiers à conserver des œuvres autrement vouées à la disparition pure et simple. Aucune institution n’en ayant voulu en France, sa collection devait servir de socle à la Collection de l’Art brut de Lausanne qui, sous la direction de Michel Thévoz, ne cessera de se développer pour devenir la principale référence en la matière.

 

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Les inspirés du bord des routes, de Jacques Verroust et Jacques Lacarrière (Seuil, 1978)

Consacré à tous les « bâtisseurs de l’imaginaire » qui, à la suite du facteur Cheval ou de Robert Tatin, décidèrent un jour de décorer leur jardin pour le plus grand bonheur des passants, un livre pionnier qui a marqué son époque.

 

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Le gazouillis des éléphants, de Bruno Montpied (Éditions du Sandre, 2017)

Dans la droite ligne du précédent mais bien plus exhaustif et complet, une somme monumentale recensant, département par département, la quasi totalité des sites d’art brut, populaire ou spontané en France. Un collector. 

 

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Art brut et créateurs d'art brut, de Jean Dubuffet (L'atelier contemporain, 2023)

Un recueil de l'ensemble des textes que Dubuffet a consacré à l'art brut et à ses créateurs, depuis son "invention" en 1948.

 

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La photo brute, de Michel Thévoz (L'atelier contemporain, 2023)

L'un des principaux théoriciens de l'art brut interroge la rencontre de ce dernier avec la photo, longtemps pensée comme étrangère à la notion même de "brutalité".

 

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Les arts modestes, d'Hervé Di Rosa (L'atelier contemporain, 2023)

A la lisière de l'art brut et de l'art populaire, les arts modestes tissent des liens entre toutes les pratiques créatives spontanées, avec un goût certain pour le kitsch et une bonne dose de nostalgie.

 

OUVRAGES GÉNÉRAUX

 

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Abcd : une collection d’art brut (Actes sud : Abcd, 2000)

Une sélection extraite de la collection faramineuse de Bruno Decharme, accompagnée d’un dossier très complet sur l’art brut sous toutes ses facettes.

 

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L’art brut existe-t-il ? / sous la direction de Laurence Bertrand Dorléac et Laurent Gervereau (LienArt, 2019)

Un ouvrage collectif interrogeant la notion même d’Art brut, 80 ans après son « invention » par Jean Dubuffet, alors que les arts plastiques « officiels » s’en sont largement imprégnés.

 

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Art outsider et Folk art des collections de Chicago (Halle Saint-Pierre, 1998)

Une exposition séminale dans un des hauts-lieux de l’art brut en France, qui contribua notamment à faire mieux connaître au grand public l’œuvre étonnante et dérangeante d’un Henry Darger.

 

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Chercher l’or du temps : surréalisme, art brut, art naturel, art magique (Snoeck publishers : Musée d’art moderne de Lille Métropole, 2022)

A la suite de Hans Prinzhorn et avant Dubuffet, les Surréalistes ont été parmi les premiers à s’intéresser à « l’art des fous », au même titre qu’à toutes les productions artistiques « inconscientes » d’elles-mêmes. Un catalogue d’exposition très dense et complet.

 

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Du côté de l’art brut, de Michel Ragon (Albin Michel, 1996)

Avec la passion qui le caractérise, le romancier et critique d’art fait l’état des lieux de l’art brut en partant de Dubuffet et Gaston Chaissac, jusqu’à la « création franche ». Un bon ouvrage de synthèse pour une approche décloisonnée de l’art brut.

 

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Écrits d’art brut : graphomanes extravagants, de Lucienne Peiry (Seuil, 2020)

D’Adolf Wölfli au « plancher de Jeannot », l’art brut a toujours fait la part belle à l’écrit, au commentaire calligraphique, consubstantiel aux créations plastiques. L’auteur en présente un certain nombre, choisi dans la Collection de l’Art brut.

 

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La folie en tête : aux racines de l’art brut (Paris-musées, 2017)

Dès le XIXe siècle, certains psychiatres (Browne, Marie, Morgenthaler, Prinzhorn…) ont su repérer une spécificité digne d’intérêt dans les productions artistiques de leurs patients, jusqu’à constituer des collections qui préfigurent l’art brut tel qu’il sera théorisé par la suite.

 

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Lesage, Simon, Crépin : peintres, spirites & guérisseurs (Musée d’Art Moderne de Lille Métropole, 2019)

L’art brut fut pour une bonne part concomitant au mouvement spirite et nombre d’artistes prétendirent peindre ou dessiner sous la dictée des esprits. Lesage, Simon et Crépin furent les principaux représentants de ce courant, pour le meilleur ou (parfois) pour le pire.

 

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Mondes imaginaires, de Deidi Von Schaewen et John Maizels (Taschen, 1999)

Consacré aux environnements « bruts », dont le Palais du facteur Cheval reste le prototype, ce gros livre un peu clinquant et à l’information succincte a cependant le mérite d’élargir le périmètre au monde entier.

 

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Photo-brut : collection Bruno Decharme et compagnie (Flammarion, 2019)

Parce que l’art brut ne se limite plus aux techniques traditionnelles des arts plastiques mais diffuse à travers tous les arts, y compris la photo, comme en témoigne abondamment cette étonnante collection.

 

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Visionnaires de Taïwan : art brut, art populaire insolite et visionnaires autodidactes de l’île de Taïwan, de Rémy Ricordeau (L’insomniaque, 2015)

L’art brut n’est pas réservé à l’Occident, en témoigne ce petit ouvrage, premier d’une collection de monographies consacrées à l’art brut et ses environs.

 

ARTISTES


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Aloïse et le théâtre de l’univers, de Jacqueline Porret-Forel (Skira, 1993)

Avec Wölfli et Darger, Aloïse Corbaz (1886-1984) est certainement l’une des figures les plus reconnues de l’art brut, au point d’en devenir l’une des icônes. D’origine modeste, elle devient gouvernante dans des familles aristocratiques allemandes avant de présenter les premiers symptômes de la schizophrénie qui causera son internement. Elle commence à dessiner dès les années 20 pour ne cesser qu’à sa mort, après avoir produit des milliers de dessins d’une cohérence et d’une puissance évocatrice rares, subtilement analysée ici par Jacqueline Porret-Forel, qui fut l’une de ses proches et sa meilleure spécialiste.

 

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Aloïse (La Différence, 1989)

Catalogue de l’une des premières expositions du Musée Départemental d’Art Contemporain de Rochechouart ! Eh oui…

 

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Gaston Chaissac, de Johannes Gachnang (Ides et calendes, 1988)

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Gaston Chaissac : puzzle pour un homme seul, de Dominique Allan Michaud (Gallimard, 1974)

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L’œuvre graphique de Gaston Chaissac, de Henry-Claude Cousseau (J. Damase, 1981)

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Hippobosque au bocage, de Gaston Chaissac (Gallimard, 1990)

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Je cherche mon éditeur, de Gaston Chaissac (Rougerie, 1998)

Bien que souvent rattaché à l’art brut, Gaston Chaissac (1910-1964) s’en est toujours défendu, y compris contre Dubuffet lui-même. En ce sens, il préfigure bien plutôt la création franche, intégrée au marché de l’art sans rien renier de ses sources d’inspiration. Cinq ouvrages pour découvrir les différentes facettes d’un créateur intarissable et tous azimuts.

 

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Le palais idéal du facteur Cheval : quand le songe devient la réalité, de Jean-Pierre Jouve, Claude et Clovis Prévost (Le moniteur, 1981)

Une monographie historique, sans doute la plus complète à ce jour sur le sujet. Indispensable avant toute visite au monument drômois.

 

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Chomo : un pavé dans la vase intellectuelle (Lelivredart, 2017)

Réédition à l’occasion d’une exposition à la Halle Saint-Pierre. Roger Chomeaux, dit « Chomo » (1907-1999) vivait en plein bois, au cœur d’un petit domaine qu’il voulut consacrer à l’art « préludien », qui s’exprime aussi bien par la sculpture et l’architecture que par l’écriture. Un « pur » comme il en est peu, qui s’opposa toute sa vie à la vente de ses œuvres.

 

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Fleury-Joseph Crépin : 1875-1948 (Idée’art, 2000)

Une monographie consacrée à l’un des principaux représentants du courant « spirite » de l’art brut (cf. ci- dessus).

 

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Henry Darger : 1892-1973 (Paris-musées, 2015)

Une rétrospective sur l’un des artistes bruts les plus dérangeants de tous, auteur solitaire de centaines de grands dessins destinés à illustrer l’interminable guerre des « Angéliques » et des « Hormonaux ». Sauvés par miracle de la benne après sa mort, ces dessins, généralement réalisés à partir d’illustrations et de comics de l’époque, mettent le plus souvent en scène des petites filles, très souvent nues (et presque toujours représentées avec un sexe masculin), en proie à la violence sadique de la soldatesque « hormonale ».

 

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L’histoire de ma vie, de Henry Darger (Aux forges de Vulvain, 2014)

Une courte autobiographie, dans laquelle Darger accomplit l’exploit de ne pas dire un seul mot du grand œuvre qui l’occupa la majeure partie de sa vie !

 

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Henry Darger : dans les royaumes de l'irréel, de Xavier Mauméjean (Aux forges de Vulcain, 2020)

On la complétera donc avantageusement par cette biographie exhaustive, qui ne fait pas l’impasse sur les aspects les plus sombres du personnage, notamment son rapport au sadisme et à la violence, omniprésents dans son œuvre.

 

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Le plancher de Jeannot, d’Ingrid Thobois (Buchet-Chastel, 2015)

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Le plancher, de Perrine Le Querrec (L’éveilleur, 2018)

Deux récits pour une même histoire, celle de ce jeune paysan béarnais qui se laissa mourir de faim en 1972 après avoir gravé sur le plancher de sa chambre un texte halluciné, témoignage de sa psychose et des limites de l’art brut. Depuis 2007, le Plancher de Jeannot est exposé de manière pérenne devant l’hôpital Sainte- Anne, à Paris.

 

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Jean-Marie Massou (Frémok,2022)

 

Le plein pays, d’Antoine Boutet (Les films du Paradoxe, 2010)

 

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Homo Zetor, d’Elsa Amsallem et Martin Mongin (ABC éditions : Lagans, 2021)

Catalogue de l’exposition consacrée en 2022 à Jean-Marie Massou « l’homme-taupe », révélé en 2010 par le film d’Antoine Boutet et qui, seul et presque sans outils, creusa des kilomètres de galeries dans le sous-sol de sa propriété du Lot. On est là, comme dans le cas de Jeannot, aux limites d’un art brut qui cesse d’être aimable et confine à la morbidité pure. Jean-Marie Massou est mort en 2022, mettant à l’arrêt un projet – discutable – de film scénarisé par l’« artiste » lui-même. Homo Zetor rend compte des prémices du projet.

 

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Michel Nedjar (5 continents, 2023)

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Poupées Pourim, de Michel Nedjar (Gallimard, 2008)

Pléthorique et bourgeonnant, l’art de Michel Nedjar est né sous l’étoile d’Aloïse Corbaz. Rien de plus éloigné des couleurs lumineuses de la Suissesse que ces poupées de chiffons évoquant les corps torturés, disloqués de la Shoah. Au fil des ans, cependant, sa production s’ouvre à la peinture, se diversifie et s’éclaircit (relativement). Deux monographies en témoignent, l’une servant de catalogue à la rétrospective de la Collection de l’Art brut, l’autre, à destination des enfants, présentant une collection carnavalesque de « poupées Pourim » fabriquées à partir de matériaux de rebut.

 

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Les jouets de l’imaginaire : Raymonde et Pierre Petit, de Jocelyne et Jean-Paul Le Maguet (Albaron, 1991)

Leur vie durant, Raymonde et Pierre Petit ont fabriqué et peint des jouets à leur façon. Naïfs, colorés et indéniablement personnels, ils font désormais partie du patrimoine culturel de la ville de Bourges, dont les musées ont acquis ce qui restait de la collection à la fin des années 80. Une face lumineuse de l’art brut.

 

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Raymond Isidore, dit Picassiette de Chartres, de Clovis et Claude Prévost (Chêne, 1977)

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Monsieur Picassiette : Raymond Isidore et sa cathédrale, de Edgardo Franzosini (Lattès, 1998)

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Picassiette, de Michel Ragon (Hoëbeke, 2001)

Modeste employé municipal, Raymond Isidore (1900-1964) aura consacré sa vie à décorer sa maison de mosaïques qui font aujourd’hui de la « Maison Picassiette » un des sommets de l’art brut, dont témoignent ces trois documentaires qui n’ont rien perdu de leur actualité. Un univers total, une emprise du tesson de faïence et du verre cassé dont pas un centimètre carré ne réchappa, jusqu’au moindre meuble !

 

 

 

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André Robillard en compagnie, de Henri-François Imbert (Libre court, 2017) [DVD]

Un documentaire empathique consacré à l’un des derniers « historiques » encore vivants de l’art brut, grand amateur d’armes à feu bricolées à base de tout et n’importe quoi.

 

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Sanfourche, de Vincent Pécaud (V. Pécaud, 2013)

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Moi, Sanfourche, de Christophe Gatineau (2005) [DVD]

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Sanfourche et l’émail (Biennale internationale de l’émail, 1990)

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Sanfourche : mille visages, de Francis Magnenot (Derviches associés, 2004) [DVD]

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Jean-Joseph Sanfourche, de Jean-Luc Thuillier (ADAGP, 2012)

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Poèmes, de Jean-Joseph Sanfourche (Gazogène, 2004)

Figure bien connue en Limousin, Joseph Sanfourche (1929-2010) fut l’ami de Chaissac et de Dubuffet et un créateur tous azimuts, représentés dans la plupart des grandes collections d’art brut et avoisinant, comme en témoignent de nombreux ouvrages. S’il cultivait une certaine naïveté, Sanfourche – qui gérait très bien son œuvre – relève plutôt de la création franche que de l’art brut stricto sensu.

 

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Louis Soutter : le tremblement de la modernité (Fage : Maison rouge, 2012)

Professeur de dessin, musicien professionnel et cousin de Le Corbusier (qui le visitera et le soutiendra toute sa vie), Louis Soutter ne relève pas à proprement parler de l’art brut. Sa production pléthorique, consécutive à son placement prématuré dans un hospice de vieillard de Suisse romande, l’y rattache cependant par sa grande liberté à l’égard de tous les codes en vigueur.

 

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L’étrange domaine de Robert Tatin, de Richard et Brigitte Jeandelle (Jean-Claude Simoën, 1977)

Poète et futurologue, entrepreneur et artiste reconnu de son temps, Robert Tatin échappe lui aussi au périmètre de l’art brut selon Dubuffet. Il n’en est pas moins proche d’un Ferdinand Cheval ou d’un Picassiette pour l’ampleur du projet architectural et plastique qu’il poursuivra jusqu’à sa mort à Cossé-le-Vivien, en Mayenne, région décidément peu avare de doux dingues.

 

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Miroslav Tichy (Centre Pompidou, 2008)

Un rare exemple de photo brute ! Pourtant, s’il fut indéniablement un marginal, Miroslav Tichy (1926-2011) avait reçu une éducation artistique et son passage à la photo répondait à une démarche volontaire, parfaitement conscience. Il fabriquait lui-même ses appareils photos à partir de débris divers et s’en servait pour prendre de manière plus ou moins clandestine des clichés dont les défauts mêmes viennent renforcer la sensualité.

 

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Adolf Wölfli univers (Musée d’art moderne de Lille Métropole, 2011)

Adolf Wölfli (1864-1930) est avec Aloïse l’un des piliers fondateurs de l’Art brut selon Dubuffet. Interné en 1895 à l’asile d’aliénés de Waldau, en Suisse, après plusieurs tentatives de viol sur mineure, il est à la tête d’une œuvre très riche et complexe, l’une des plus représentatives d’un art alors en pleine formation.

 

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Carlo Zinelli, de Florence Millioud-Henriques (Ides et Calendes, 2019)

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Carlo Zinelli, recto-verso (Collection de l’Art brut : 5 Continents, 2019)

Une autre figure importante de l’art brut originel. Interné pour schizophrénie paranoïde, Carlo Zinelli (1916-1974) passe la majeure partie de son temps à peindre et dessiner dans un style très reconnaissable avec ses silhouettes inexorablement tournées vers la gauche.

 

JEUNESSE

 

Par son accessibilité immédiate et par sa spontanéité, l’Art brut entretient bien sûr des liens très forts avec l’enfance. Rien d’étonnant, donc, à ce que l’édition spécialisée s’y intéresse fréquemment, de façon générale ou thématique, pour une première approche curieuse et ouverte sur la pratique.

 

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Architectures d’art brut, d’Anic Zanzi (Magnier, 2015)

Ou plutôt : l’architecture dans l’art brut. Plutôt qu’aux réalisations architecturales bien connues, l’autrice s’intéresse au thème de l’architecture dans les productions graphiques de l’art brut. Un rien trompeur, mais joli quand même.

 

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L’art brut (Seuil, 2005)

Un numéro de la revue 9 de cœur entièrement consacré à l’art brut, à travers articles, nouvelles, bandes dessinées…

 

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L’art brut, de Lucienne Peiry et Haydé Hardalan (La joie de lire, 1995)

Le Chat-Musée d’Haydé Hardalan se promène à travers les grandes œuvres de la Collection de l’Art Brut de Lausanne.

 

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Art brut : l’art sans le savoir, de Céline Delavaux (Palette, 2009)

Un utile travail de définition et un parcours synthétique à travers l’art brut dans ses différentes manifestations.

 

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Bestioles d’art brut, de Lucienne Peiry et Anic Zanzi (Magnier, 2006)

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Bobines d’art brut, de Lucienne Peiry (Magnier, 2003)

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Bonhomme d’art brut, de Lucienne Peiry (Magnier, 2015)

En lien avec la Collection de l’Art brut de Lausanne, une invitation à une première découverte à travers trois thématiques particulièrement prégnantes chez les artistes bruts.

 

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Le rêve de pierre du facteur Cheval, de Robert Deblander (Le Patio, 1996)

La collection Patrimôme se devait de consacrer un album au plus célèbre facteur de l’histoire de la Poste. Les illustrations mêlent dessins et photos monochromes en un désordre joyeux. Plus joyeux que Ferdinand Cheval qui, paraît-il, n’avait rien d’un gai-luron.

 

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Gaston Chaissac : Personnage aux cheveux verts, roses et blancs, de Max-Henri de Larminat (Centre Georges Pompidou, 1998)

Comme toujours dans la collection L’art en jeu, une approche sensible d’une œuvre conservée au Musée National d’Art moderne et contemporain. Une invitation au regard encore inégalée dans le documentaire jeunesse, qui décortique le tableau au moyen d’une démarche phénoménologique où l’anecdote qu’a que peu de part, ce qui n’est que trop rarement le cas s’agissant de l’art brut ou de la création franche, où la biographie des artistes est souvent mise en avant au détriment des qualités plastiques propres aux œuvres elles-mêmes.

 

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Le manège de Petit Pierre, de Michel Piquemal et Merlin (Albin Michel, 2005)

Une fiction documentaire autour de Petit Pierre, enfant disgracié par la maladie, dont la solitude éveille la créativité. Des photos se mêlent aux illustrations de Merlin. Classique, vaguement lénifiant et, somme toute, assez peu « brut », l’album a cependant le mérite d’exister, sans toutefois dispenser d’une visite à la Fabuloserie.

 

BANDE DESSINEE

 

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Art brut et bande dessinée, d’Erwin Dejasse (Atrabile : Collection de l’Art brut, 2022)

L’art brut et la BD étaient faits pour se rencontrer. D’abord parce que la narration a toujours été au cœur de l’art brut, où, chez de nombreux artistes, le texte ne cesse de se mêler au dessin en un ensemble parfois indissociable. Ensuite parce que la « bédé » est souvent le seul modèle accessible pour bien des artistes bruts qui s’en inspirent, la triturent et la restituent à leur manière, ce dont témoigne cette exposition à la Collection de l’Art brut de Lausanne.

À noter que Frémok, via sa passionnante collection Knock outsider, s’est fait le héraut de ces rencontres visant à faire éclater les catégories, en collaboration avec La « S » Grand Atelier, en Belgique.

 

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 Match de catch à Vielsalm, d’Erwin Dejasse (2009)

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Army secrète (2014)

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Eric Derkenne : champs de bataille (2014)

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Knock Outsider : vers un troisième langage (2014)

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Barbara dans les bois, de Nicolas Clément (2017)

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L’évangile doré de Jésus-Triste (2017)

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L’amour Dominical, de Dominique Goblet et Dominique Théate (2019)

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Humpf !, de Jean Leclercq (2019)

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Fictions modestes et réalités augmentées (2022)

 

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Enferme-moi si tu peux, d’Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg (Casterman, 2019)

Six portraits en bande dessinée d’artistes représentatifs de l’art brut (Augustin Lesage, Madge Gill, le facteur Cheval, Aloïse, Marjan Gruzewski et Judith Scott)

 

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Petit Pierre : la mécanique des rêves, de Daniel Casanave et Florence Lebonvallet (Casterman, 2019)

Une biographie dessinée de Pierre Avezard, dit « Petit Pierre » (1909-1992) qui, né handicapé, passa toute sa vie pour l’idiot qu’il n’était certes pas ! Ses machines bricolées et poétiques, célèbre manège en particulier, sont là aujourd’hui encore pour le prouver.

 

OÙ VOIR DE L’ART BRUT ?

 

Hors expositions ponctuelles, un certain nombre de sites se consacrent à l’art brut et alentours. Voici les principaux.

 

Collection de l’Art brut (Lausanne)

La collection de référence, établie sur la base de la donation de Jean Dubuffet et constamment enrichie depuis. Tous les grands noms y sont représentés.

La Fabuloserie (Dicy – 89)

Conçue par Alain Bourbonnais, architecte et collectionneur passionné, c’est encore l’un des hauts lieux de l’art brut en France, qui abrite, entre autres, le fameux manège de Petit Pierre.

La Halle Saint Pierre (Paris)

Bien que ne possédant pas de collection propre, la Halle-Saint-Pierre accueille au pied de la Butte Montmartre de nombreuses expositions d’art brut et hors-normes dont certaines ont fait date.

LaM (Villeneuve d’Ascq)

Le Musée d’art moderne et contemporain de la métropole lilloise abrite également un important département d’art brut, fondé sur la collection historique de l’Aracine.

Musée de la création franche (Bègles – 33)

L’un des premiers musées en France à accueillir la création d’artistes récusés par les « puristes » de l’art brut. Une ouverture bienvenue et rafraîchissante.

Musée d’art naïf et d’arts singuliers (Laval)

Installé dans le château de Laval, un musée qui refuse lui aussi de faire la distinction entre art naïf, art brut et « création franche » au pays du Douanier Rousseau et d’Alfred Jarry.

Musée-jardins Cécile Sabourdy (Vicq-sur-Breuilh – 87)

Sur la base d’une collection permanente axée sur la peinture naïve, le musée Sabourdy enrichit régulièrement ses collections au fur et à mesure de très belles expositions d’art brut et d’art populaire.

Musée d’arts brut, singulier & autres (Montpellier)

Fondé autour de la collection de l’artiste Fernand Michel, ce musée privé est riche d’un fonds d’environ 2000 œuvres d’artistes connus ou moins connus.

Palais du Facteur Cheval (Hauterives – 26)

Lieu entièrement dédié à un monument incontournable et miraculeusement conservé de l’art brut, construit pierre par pierre de 1879 à 1912 par le facteur rural Ferdinand Cheval (1836-1924).

Musée Robert Tatin (Cossé-le-Vivien – 53)

Robert Tatin (1902-1983) fut le créateur d’un environnement total, à l’architecture fascinante, en plein cœur de la campagne mayennaise.

Maison Picassiette (Chartres)

Raymond Isidore, dit « Picassiette » (1900-1964), aura passé sa vie à couvrir sa petite maison de Chartres d’incroyables mosaïques faites de débris de vaisselle et de faïence. Rachetée par la ville, la maison est aujourd’hui un musée en même temps qu’une œuvre d’art total.

Musée International des Arts Modestes (MIAM) (Sète)

S'ils ne sont pas tout à fait réductibles à l'art brut, les arts modestes tels que défini par le peintre Hervé Di Rosa l'accueillent volontiers entre les murs de leur incontournable musée sétois.