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Vierge sous serment, de Laura Bispuri

Les sociétés patriarcales ont parfois de drôles de façons de régler les cas particuliers. En Albanie, certaines femmes ont la possibilité de vivre en homme toute leur vie. On les appelle « vierges sous serment ». Hana est l’une d’elles mais cela ne lui suffit pas : elle a encore la drôle d’idée d’être libre. Avec Alba Rohrwacher, la sœur d’Alice.

 

 

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Codine, de Henri Colpi

Pour les feignants effrayés par la lecture, une excellente et très fidèle adaptation du roman de Panaït Istrati, tournée en Roumanie, sur les lieux mêmes où le jeune Adrien Zograffi nouait sa première amitié d’homme avec le redoutable et redouté Codine. Une belle tragédie virile, des couleurs magnifiques et un scénario primé à Cannes en 1963.

 

 

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Histoires immobiles et récits inachevés, de Régis Franc

Puis vint Régis Franc et la bande dessinée ne fut plus tout à fait la même. On était à la fin des années 70, la littérature s’invitait dans les cases, initiant de nouvelles façons de raconter, de dialoguer, d’improviser, de passer le temps. Une révolution tranquille qui dut effrayer jusqu’à l’auteur lui-même qui, quelques années plus tard, se perdait peu à peu dans la comédie de mœurs.

 

 

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C’est ça Pierre Etaix, d’Odile et Marc Etaix

Dessinateur, affichiste, réalisateur, acteur, humoriste, clown… Pierre Etaix, c’est tout ça et bien d’autres choses, dont ce copieux volume tente de faire l’inventaire afin de rendre justice à un artiste complet qui fut l’égal des plus grands, de Tomi Ungerer à Jacques Tati.

 

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Les corps glorieux, de Céline Maltère

Flamboyante et vénéneuse, Céline Maltère est certainement l’un des secrets les mieux gardés de la littérature actuelles, à l’abri de maisons d’édition confidentielles et, il faut le dire, pas toujours au top niveau. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse : à cet égard, Céline Maltère titre un étonnant pourcentage, qui la met en bonne place pour succéder à la grande Gabrielle Wittkop.

 

 

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De l’autre côté du lac, d’Anne Brouillard

Il n’est pas donné à tout le monde d’avoir un nom de météore. Autrice, illustratrice et Petit Poucet rêveur de la littérature jeunesse, Anne Brouillard le porte avec dévouement depuis de nombreuses années, au fil d’albums qui, de L’orage au Pays des Chintiens, n’ont jamais manqué d’eau. Une eau dont cette digne héritière d’André Dhôtel aime à remplir les lacs éminemment franchissables de ses désirs de Suède, dans les décors aux couleurs liquides d’un rêve d’après-midi d’été.

 

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Plaisir des météores, de Marie Gevers

En parlant de météores, gardons-nous d’oublier ceux de la grande dame des lettres belges. Malheureusement trop peu connue en France, Marie Gevers aimait la pluie, le vent et tout ce qui fait fleurir le monde, à commencer par les mots, dont elle usait en jardinière avertie. La preuve dans ce vrai faux roman en forme d’almanach, entrecoupé de nouvelles au réalisme parfois poignant.

 

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Mister Nostalgia, de Robert Crumb

La carrière du « pape de l’underground » est loin de se limiter à Fritz the Cat et aux filles fessues qui ont fait sa gloire et s’étouffer les féministes. Collectionneur averti de 78 tours, l’ami de Janis Joplin (pour laquelle il dessina la pochette de Cheap Thrills) a paradoxalement toujours détesté le rock et ses rodomontades, leur préférant de loin n’importe quel vieux blues grésillant déniché dans une grange en vrai bois du Sud profond. Ce recueil en témoigne au fil de chroniques musicales et d’évocations de musiciens où le style inimitable du vieux grognon fait une nouvelle fois merveille.

 

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La tétralogie noire, de John Brunner

Surpopulation, pollution, conflits raciaux, omniprésence du numérique… John Brunner avait tout prévu avant tout le monde. A l’heure où la réalité rattrape la science-fiction pour lui taper sur l’épaule, cette « tétralogie » réunissant quatre classiques de la prophétie dystopique prend des allures de grosse bible qu’on sera tenté d’ouvrir au hasard à n’importe quelle page pour savoir ce qui nous attend.

 

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Mitsuboshi colors, de Katsuwo

Le quartier d’Ueno est bien défendu : Yui, Sacchan et Kotoha sont là pour le protéger des monstres et de toutes sortes de nuisances sorties, le plus souvent, de l’imagination de ces trois écolières en pleine effervescence. Version nippone et féminine du Club des Peur-de-rien, les Colors sont surtout l’adorable fléau du policier Shaito, nettement plus débonnaire et résilient que la moyenne de nos flics quand on pense à ce dont ces inarrêtables gamines sont capables en matière de catastrophes. Familier et attachant, un manga jeunesse qui n’a pas besoin de quadrichromie pour afficher de belles couleurs !