Un 14 février de notre ère, dans un futur indéterminé mais proche, New York a été réduite en bouillie par des attaques terroristes.

 

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Les survivants risquent de ne pas le rester longtemps. Beaucoup ont déjà été décimés par une grippe sans pitié. La nourriture et l’eau sont rares. Les ponts, les routes et moyens de communication ont été détruits. Il n’y a plus ni électricité, ni essence. Les autorités, corrompues, tardent à mettre en œuvre la « Grande Reconstruction » ; mafias ukrainiennes, criminels de guerre serbes et rats grouillent. Dans cet enfer post-apocalyptique, Dewey, vétéran amnésique, tueur à gages intermittent, est prêt à tout pour garder la vie sauve. Absolument tout. Se faire défoncer la tête et les dents sans broncher pour gagner du temps, flinguer sans réfléchir pour en pas en perdre, en balançant dans son sillage les grenades dégoupillées d’un humour féroce. Pour son premier roman, Nathan Larson, écrivain-musicien, a créé un héros à sa mesure : speed, drôle, toujours sur le qui-vive, imprévisible, amoureux des belles blondes et des arts, le genre de type qui dormira quand il sera mort. On le connaissait en tant que compositeur de musiques de films ( Boys Don’t Cry, Dirty Pretty Things, Silent House). Gageons que sa carrière d’écrivain ne fait que commencer.

Marianne Peyronnet