Une soirée privée au musée Guggenheim de New York réunit tout le gratin de la ville.

 

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Une gigantesque explosion d’origine criminelle fait sept-cents morts et cause la destruction d’inestimables œuvres d’art. D’autres explosions suivent, faisant d’autres victimes. Le FBI contacte Lucas Page pour démêler l’affaire. La piste terroriste semble la plus probable, même si les attentats ne sont pas revendiqués.

Ainsi, Page, l’ancien agent devenu prof d’astrophysique reprend du service. Sévèrement handicapé lors d’une précédente intervention, il s’était bien juré de rester tranquille et de s’occuper de sa femme et ses gosses, mais voilà, on ne se refait pas. D’autant que son ancienne coéquipière, la fière Whitaker se joint à l’enquête.

Après City of Windows, où l’on découvrait Lucas Page, on retrouve donc le duo qui faisait la force du premier volume. Scientifique déglingué, bien barré, un rien asperger, capable de « lire » une scène de crime, toujours de mauvais poil, Page rebalance sa mauvaise humeur à une fliquette qui n’a rien perdu de son sens de la repartie. La recette de Pobi pour faire un bon thriller fonctionne toujours : personnages attachants, rebondissements, détours, scènes de violence, tension, montée en puissance jusqu’au dénouement, le rythme ne faiblit pas. Le plaisir est peut-être un peu en deçà, comparé à la lecture de City of Windows. Sans doute est-ce dû à une intrigue moins politique et donc une critique du monde moins acerbe, même si les dérives de notre modernité et les ravages des réseaux sociaux sur des cerveaux peu empreints à la circonspection et à la vérification des sources sont habilement pointés du doigt. Ou au fait que l’attrait de la découverte des protagonistes est forcément passé. Inutile de bouder son plaisir, cependant, Serial Bomber tient en haleine et la route.

Marianne Peyronnet