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Maintenant que j’ai 50 ans, Bulbul Sharma
A chaque nouvelle qui compose cet ouvrage, une femme face aux chemins qui s’ouvrent à elle à l’aube de son cinquantième anniversaire. Elles sont indiennes mais, avec beaucoup d’humour et de sensibilité, leur message est universel : quelle place ont-elles occupée dans leur famille, leur quartier, la société ? Désormais libérées de nombreuses obligations, comment vont-elles décider de prendre en main leur avenir en toute liberté ? On lit leurs réflexions en savourant une petite vengeance sur le temps qui passe.
Les accoucheuses, Anne-Marie Sicotte
Au cœur d’un mélange de romances et de vérités historiques, on suit la naissance du métier de sage-femme à Montréal au milieu du 19ème siècle. Face au poids des conventions sociales, des femmes s’imposent pour acquérir la maîtrise de savoirs jusque-là réservés aux hommes. Elles prennent leur place de professionnelles reconnues auprès d’autres femmes pour les soutenir et souvent les sauver de la mort au moment clé de leur vie, celui où elle donne naissance à un enfant.
La chorale des dames de Chilbury, Jennifer Ryan
Dans la campagne anglaise, au début de la seconde guerre mondiale, un groupe de femmes se constitue pour chanter et résister ensemble à la violence de la guerre. Des portraits hétéroclites, touchants, drôles, émouvants, on ne les lâche pas jusqu’à la fin. On partage leur fierté d’avoir gagné le combat d’une forme d’humanité retrouvée.
Les misophones, Bruno Salomone
Votre meilleur(e) ami(e), votre enfant, votre amoureux (se) ne vous supporte plus et serait prêt à vous trucider dès que vous mâchez un chewing-gum, grignotez une chips ou respirez soit disant un peu trop fort à quelques mètres de distance. Alors, il y a fort à parier qu’il est misophone. Cette hyper sensibilité au monde sonore n’est pas qu’une fadaise romancée ici pour faciliter le début de la compréhension de ces symptômes et de leurs conséquences au quotidien.
Les enfants de Cadillac, François Noudelmann
Parti vivre aux Etats-Unis, l’auteur revient sur les pas de son histoire familiale. Son grand-père fuit la Lituanie et les persécutions antisémites au début de la 1ère guerre mondiale. Pour devenir français, il s’engage et part défendre sa nouvelle patrie. Au retour de la guerre, meurtri psychiquement, il est interné en psychiatrie à Cadillac en Gironde. En 1940, son fils, père de l’auteur, est dénoncé comme juif et déporté en Pologne. Etre né quelque part, c’est toujours un hasard.
Vivre avec nos morts, Delphine Horvilleur
Pour apprendre, ou comprendre peut-être, à mieux vivre avec « ses morts » en toute sérénité. Ils ne sont plus là et pourtant à la faveur de faits du quotidien parfois anecdotiques, de photos, leur présence est ravivée. Rien d’angoissant ou de prosélyte dans les propos de l’auteur, plutôt du réconfort y compris pour l’athée le plus convaincu.
Le monde selon Garp, John Irving
Le monde selon Garp, c’est aussi le monde selon Irving. D’abord avec les paysages de la côte est des Etats-Unis, un sport oublié : la lutte, et des personnages fantasques sans tabou. Au début, une infirmière de Boston qui veut faire un bébé toute seule et qui choisit un drôle de procédé. Des rebondissements rocambolesques sur un rythme haletant où imaginaire et réalité se troublent pour emporter le lecteur très loin.
L’ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon
Pénétrer les mystères du cimetière des livres oubliés devient obsessionnel dans cette Barcelone de 1945. Comme un passage initiatique, un père emmène son fils dans une librairie pour sauver un livre en l’adoptant. Ce livre va changer sa vie. Des rues étroites, des couloirs sombres, des personnages sortis de nulle part, on suit Daniel pas à pas et on ne sera plus jamais un touriste ordinaire en débarquant à Barcelone.
Fille de campagne, Edna O’Brien
Edna O’Brien raconte l’Irlande des années 30 aux années 60 à travers les évènements qui ont jalonné sa vie de fille de la campagne, de femme d’écrivain, de mère. Parce qu’elle choisit la voie de l’écriture, de l’indépendance en luttant pour la garde de ses enfants après son divorce, elle fait scandale. A lire pour mieux la connaître avant ou après avoir exploré ses romans toujours liés à son Irlande natale.
L’enfant de Bruges, Gilbert Sinoué
L’histoire de Jan, 13 ans, apprenti chez l’un des plus grands peintres flamands en 1441. Des disparitions mystérieuses, un secret, une conspiration, des mélanges de croyances occultes et de lourds silences qui transportent le lecteur jusqu’en Toscane.
Live in Caracalla, Paolo Conte
On prend un plein d’énergie et de vitamines en écoutant Paolo Conte, une véritable idole en Italie. Avec sa voix grave et un peu cassée, il roule les R et au détour d’un refrain ajoute quelques mots de français.
Variations Golberg, Glenn Gould
Du Bach à 100 à l’heure pour se vider la tête même quand on n’est pas un habitué des salles de concert classique.
Les incontournables, Michel Jonasz
Pour un bain de douce nostalgie et des chansons en forme d’instantanés argentiques sur des rythmes jazzy.
Une journée particulière, Ettore Scola
Pour le décor : une Rome en noir et blanc, avec en fond sonore le bruit des bottes et de la liesse d’un peuple embrigadé par les discours du Duce. Au cœur de l’histoire, un tête à tête magique entre un homme et une femme qui joue le jeu de la séduction comme une résistance au temps présent. A voir et à revoir, en VO si possible (avec les sous titres en français) pour accroître encore plus le plaisir et la fascination.