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Salo ou les 120 journées de Sodome, de Pier Paolo Pasolini
Pasolini s’empare de l’histoire vraie de la république de Salo, Etat fasciste établi par Mussolini dans une zone contrôlée par la Wehrmacht de 43 à 45. Dans son film, les protagonistes ne sont pas encore à Salo, ils font une étape dans un village, comme une répétition grandeur nature des exactions qu’ils commettront par la suite. Ils font subir aux jeunes qu’ils ont enlevés les pires atrocités. Du Sade fasciste mis en images. Difficilement supportable. Toujours aussi puissant. Indispensable.
Assaut, de John Carpenter
Le vieux commissariat du 13ème district, en plein déménagement, totalement isolé, subit l’assaut d’un gang. Pour son deuxième film, Carpenter rêvait d’une grosse production, afin de revisiter dignement Rio Bravo, son western culte. Quand on se replonge dans Assaut, on ne peut que se réjouir de son manque évident de moyens. Contraint de revoir ses ambitions à la baisse, le réalisateur a dû se concentrer sur l’essentiel. La tension. Les nerfs. Nerfs qui sont mis à rude épreuve sous les attaques successives de kamikazes anonymes qui attaquent en se moquant d’y laisser la peau.
L’incroyable destin de Harold Crick, de Marc Forster
Harold Crick, un matin, se réveille en entendant une voix de femme qui commente ses moindres faits et gestes. Le voilà devenu le héros d’une vie qui n’est plus la sienne et qu’il ne maîtrise plus. Jolie parabole sur le libre arbitre, la création… Subtil, charmant et drôle.
La malédiction, de Richard Donner
Flipper dans les chaumières dans une ambiance 70’s. Que du bonheur !
Punk : hors limites, de Stephen Colegrave
Beau texte et photos à l’avenant. What else ? Just perfect !
Monet, les nymphéas : L'intégrale, de Jean-Dominique Rey
Un peu de beauté dans ce monde de brutes.
Le démon, de Ken Bruen
Galway. Irlande. Le crachin, les pubs, Jack Taylor… Quand on met le nez dans l’œuvre de Ken Bruen, on a envie de tout lire. Vous voilà prévenus.
Le portait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde
Vénéneux, fascinant, brillant. Tout Oscar Wilde dans un livre. Mais ça ne vous empêche pas de lire les autres.
Strip tease se déshabille, de Marco Lamensch
Vous saurez tout sur l’émission de télé qui nous manque tant. Culte. Décalé. Belge.
Les féroces, de Jedidiah Ayres
Pas besoin de faire long pour faire efficace. 120 pages denses, au style ramassé, au vocabulaire simple suffisent à planter le décor, à conter la révolte et la libération. Histoire effrayante, nimbée de mystère, Les féroces dégage le parfum exaltant de la vengeance, dans des scènes d’un réalisme effroyable, et fonde un mythe, celui de déesses cruelles rendant leur justice inflexible. Le roman noir à son meilleur, présenté par EquinoX, la nouvelle collection d’Aurélien Masson, ex-boss de la Série Noire.