Paris. Maintenant. De mystérieuses pilules bleues déciment une jeunesse avide de défonce festive.
Overdoses aux quatre coins de la Capitale. L’enquête mène l’inspecteur Ibanez vers des groupuscules extrémistes. Dans le même temps, Paolo, guitariste fauché du furibard groupe Play, se fait embaucher comme détective privé pour filer Birdy, énigmatique fille de bonne famille à la dérive, en fugue, en fuite. Deux bouts d’histoire, trois personnages bien déglingués, très attachants, qui finiront par se croiser dans les nuits parisiennes, sur fond de scènes de panique collective, de corps écrasés, mutilés ou d’orgies glauques. Franco Mannara frappe fort pour son premier roman Je m’appelle Birdy. Les milieux underground, il connaît par cœur. Son parcours de musicien l’a fait arpenter nombre de salles de répét et de concerts, de bars. Il les aime, ces lieux interlopes, cosmopolites, solidaires, remplis de gens pas sérieux, pas comme il faut, prêts à tout pour défendre leurs libertés, tandis que d’autres sont capables de tuer pour imposer leur vues. Putain de roman ou Comment, malgré la mort qui tape dans le tas, sans discernement, sans préavis, écrire un hymne à l’amour.
Marianne Peyronnet