Un jeune médium sans le sou se voit mettre en main le marché suivant :

 

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s’il parvient à faire fuir le fantôme qui hante l’antique pension Yuragi, il pourra y loger gratis ad vitam aeternam. Facile ! Sauf que le fantôme en question s’avère celui d’une très aimable et plantureuse jeune fille, protégée par un quarteron de démons femelles aussi farouches que définitivement craquantes.

Les jeunes ne mesurent pas leur chance. Ils ont tout ! Quand on pense que nous ne disposions pour nous affrioler que des pages lingerie et maillots de bain du catalogue des Trois Suisses, on referait bien volontiers le plein de sébum rien que pour pouvoir abreuver notre ignorance à la mamelle surdimensionnée de la jeune et jolie Yuna.

Certes, elle n’innove pas beaucoup : ce shônen ne fait guère que revisiter le fantasme préféré de la plupart des jeunes Japonais (vivre seul dans une grande maison traditionnelle en compagnie d’un essaim de nymphettes court vêtues), mais il le fait avec une telle bonne volonté qu’on lui passera de tout cœur l’inanité totale de son scénario. Tout n’est exclusivement que prétexte à dévoiler petites culottes soyeuses, fessiers dodus et nénés débordants, selon les recettes éprouvées d’un érotisme soft tout de fausse candeur et de vraie naïveté.  

Car tout cela est en réalité bien innocent et ne justifie en rien de le déconseiller aux moins de 16 ans, qui en ont vu bien d’autres, et pour de bon. Les féministes y auraient sans doute bien plus à redire que les pères la pudeur mais s’il est vrai que l’adorable Yuna fait tout de même un peu figure d’évaporée, on se dira – pour une fois – que cela reste après tout bien normal pour un fantôme, et basta.

Yann Fastier