Damon Albarn a délaissé pour le moment sa carrière solo (qui m’avait vraiment déçu d’ailleurs)

 

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ainsi que ses nombreux autres projets parallèles (Gorillaz, The Good, The Bad & The Queen…) pour retrouver son groupe culte Blur et sortir un nouvel album 12 ans après Think Tank. Blur a fait les beaux jours de la britpop dans les années 90 avec notamment le très chouette album The Great Escape en 1995. Souvent le groupe fut mis en compétition avec leurs frères ennemis d’Oasis (ça rappelait  The Rolling Stones vs The Beatles) ! Ici, il ne faut pas s’attendre à un album purement britpop même si Blur ne la renie en rien et que l’on retrouve le son et les riffs qui leur étaient chers. Après un début d’album que je qualifierai de mou, bien que pas mauvais, il faut attendre le 6ème titre « I broadcast » pour se mettre dedans et apprécier les riffs d’un Graham Coxon très en forme. On retombe ensuite dans la ballade blurienne avec « My terracota heart », assez jolie, un peu triste mais mélodieuse, de même que la re-ballade «  Pyongyang », pour moi le meilleur morceau de cet opus. « Ong Ong » est également un joli morceau pop avec tambourin, claquements de mains, tout le tralala que j’affectionne. Ce qu’il manque à cet album ce sont des morceaux avec un peu plus d’envolées qui me donneraient envie d’aller voir Blur sur scène. L’ensemble reste trop linéaire à mon goût. Par contre rien à dire au niveau des arrangements, toujours travaillés avec soin chez Damon Albarn, un son très net sans fioritures inutiles. J’étais et je suis plus Stones que Beatles, quoique…Ici c’est et ce sera définitivement Oasis !

Katia Royère de Bastiani