Après les films catastrophes sur les naufrages de bateaux,

 

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les crashs d’avions ou les tours infernales en feu, cette « fiction » basée sur des faits réels, relate le naufrage du Koursk, sous-marin russe ayant sombré le 12 août 2000 lors d’un exercice en mer, avec à son bord 118 hommes d’équipage dont aucun ne survivra. Le naufrage, d’après la thèse officielle, serait dû à des explosions de torpilles à l’intérieur du sous-marin. Le film, qui s’en tient à cette thèse, raconte la lutte des 23 hommes n’étant pas morts sur le coup et qui s’étaient confinés dans un compartiment, attendant des secours qui arriveront bien trop tard, la marine russe minimisant l’incident et peut-être par peur de révélations, refusant trop longtemps l’aide internationale. La majeure partie du film se passe forcément en huis-clos dans le fameux compartiment 9, donnant au spectateur un sentiment de malaise encore plus fort, un suspense angoissant entre le combat des sous-mariniers pour leur survie et celui, sur terre, des familles qui doivent faire face à une bureaucratie inflexible. Un film dont on ressort bouleversé et bien content de prendre l’air tellement il est oppressant. Claustrophobes, s’abstenir ! A noter la bande originale du film composée par Alexandre Desplat, juste parfaite.

Katia Royère De Bastiani