Voilà un disque qui donnerait presque envie de se retartiner copieusement les cheveux de gel et se mettre du rouge n’importe comment sur les lèvres !!!
Ca ne vous rappelle rien ? Robert Smith des Cure ! Seulement voilà, on est en 2016… Et les New Yorkais de Diiv même s’ils n’ont rien inventé et surtout ne s’attifent pas comme le Smith pré-cité, font refleurir les guitares distordues et les lignes de basse des années 80 version The Cure donc. Un album très new wave, un son dream pop, planant et mélodieux. L’opus s’ouvre sur le morceau « Out of mind » au riff de guitare cristallin. La voix du chanteur Zachary Cole Smith (aucun lien de parenté avec Robert) est quant à elle bien différente de celle, sombre et plaintive, du chanteur des Cure. Très discrète, presque en retrait, laissant la part belle aux guitares et à la rythmique. « Under the sun » qui suit nous replonge au cœur de la new wave. La 1ère moitié de l’album est vraiment agréable et de qualité avec des titres mélodieux, après, les morceaux sont un peu répétitifs n’apportant rien de plus ou de mieux, on peut même en considérer 2 ou 3 de trop (la légende dit que Cole Smith en avait écrit 300 pour cet album pour finalement en garder 17) mais il est vrai qu’aujourd’hui les albums excèdent rarement 10 titres. Au final, un ensemble cohérent malgré tout et qui sent bon le meilleur des eighties.
Katia Royère De Bastiani