Qui a dit que le Père Noël n’existait pas ?

 

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Moi j’y crois, je connais même son nom : il s’appelle (Père) Noel Gallagher et il vient de déposer dans mon petit soulier un magnifique 2ème album. Le Roi de la britpop est de retour, il était temps. Dans le genre compositeur pop de génie, il y avait John Lennon, il faut désormais compter avec Noel Gallagher (ex compositeur et guitariste d’Oasis, déjà tellement bon à l’époque). Après un 1er album solo en 2011, véritable petit bijou, Noel Gallagher réitère dans le parfait avec ce 2ème opus.

Le 1er extrait « In the heat of the moment » reprend la bonne vieille recette du morceau britpop par excellence : un vrai tube. Et les tubes, ils défilent tout au long de cet album. Des morceaux classieux aux arrangements toujours soignés (bon le coup du saxo sur « Riverman » était peut-être de trop) mais c’est toujours une pop mélodieuse, mélancolique que nous propose Noel Gallagher. Et pas seulement, car l’album alterne avec des morceaux très rock tel « Lock all the doors », avec son envolée de riffs de guitare qui ne sont pas s’en rappeler certains morceaux d’Oasis (il aurait été composé à l’époque du groupe) et The Who. Une mention spéciale à la balade « The dying of the light », au refrain entêtant. « The girl with x-ray eyes » est quand à lui un subtil mélange de « Stairway to heaven » du Led Zep et de « Hotel California » des Eagles, ça fait un peu pompé mais le mélange est vraiment beau. Sur cet album la voix est plus affirmée, moins fragile. Certains diront que Gallagher fait du Gallagher, certes, mais il y excelle, toujours la note qui tombe là où on l’attendait, les mélodies et les refrains imparables, tout comme les « Na na na  » qu’on aime ou pas. Noel Gallagher est un génie, compositeur, guitariste, et maintenant interprète qui ne démérite pas, oui un génie comme il n’y en a pas beaucoup et dont le songwriting aura assurément marqué l’histoire de la pop au même titre que ses idoles, les 4 garçons de Liverpool.

Finalement, les frères Gallagher ont bien fait de s’engueuler une bonne fois pour toutes, cette dispute aura eu le mérite, s’il était besoin, de mettre en avant tout le talent de l’aîné, trop souvent dans l’ombre de son énervé de frère !

Katia Royère