Les chroniques
La BDHV persiste et signe
Retrouvez ici toutes nos chroniques.
N’étant pas fan des albums de reprises, il y a quand même de bonnes surprises parfois et certains s’en sortent mieux que d’autres.
En 1963, mandaté par Flammarion, Marc Bernard emménage à Sarcelles pour un reportage en immersion dans ce qu’il est alors convenu d’appeler « le Grand ensemble ».
L’année dernière avait vu la publication de (au moins) deux grands romans avec pour toile de fond la guerre d’Algérie ;
Champion d’apnée, Giuliano, la cinquantaine, se prépare en vue d’un nouveau record de profondeur.
Imaginez un avenir proche, où l’Europe se remet à peine de guerres dévastatrices.
A la fin du XIXème-début du XXème, outre-Atlantique et Outre-Manche, le journalisme d’immersion était en vogue.
Il y avait le Versins, il y aura désormais le Costes et Altairac.
Qui a bien lu Jules Verne connaît sans doute l’île Julia, qui est au cœur des Mirifiques aventures de Maître Antifer, l’un de ses derniers romans.
Les pauvres avancent. Les sans-grades, les sans-logis, les sans-dents se lèvent et marchent.
D’aucuns voudraient croire à la disparition du prolétariat.
Rares sont les livres où l’on souhaite la mort du héros dès les premières pages.
Violée par deux policiers en patrouille, Mariam, une jeune Tunisienne, veut porter plainte.
En 2015, trois ouvrages concomitants mettaient au jour les sympathies fascistes et l’antisémitisme avéré d’un certain Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit « Le Corbusier »,
A la fin des années 30, d’étranges personnages en collant firent leur apparition dans le ciel toujours bleu de la grande Amérique.
Pour ceux qui penseraient encore que le Japon, c’est cool, l’histoire de Rokudenashiko est édifiante.
La Corée du Nord n’est pas franchement l’endroit où on est tentés de passer ses vacances.
S’expatrier, ce n’est pas seulement découvrir une autre culture : c’est aussi renoncer à la sienne, et peut-être bien pour toujours.
Le temps a passé depuis Kobane calling et, d’obscur fanzineux, Zerocalcare est désormais passé star de la BD, italienne et tout court.
Depuis que les auteurs de bédé ont appris à lire, le cinéma n’est plus seul à puiser à pleines pognes dans le vaste vivier de la littérature pour y pêcher de beaux gros scénarios.
Les super-héros sont fatigués. Quand ils ne sont pas morts : exit Superman, Batman et la famille Marvel !
« La vie allait de l’avant, aussi fragile qu’un petit bateau de papier »
Sur le plan éditorial, les commémorations de 14-18 auront dévasté au moins autant de forêts que la guerre elle-même.
Roanne, été 2014, l’usine Bel Maille devient le décor du film La fille du patron.
Un jeune médium sans le sou se voit mettre en main le marché suivant :
Le héros de l’histoire ? Un livre. Son titre ? Un petit chef d’œuvre de littérature.
Si rien, pas une ligne n’est à jeter de l’œuvre ardente de Panaït Istrati (1884-1935), Codine en est certainement l’une des pierres angulaires, l’un des textes qui l’exprime à lui seul de la façon la plus intense.
Un village en plein cœur des Midlands, une adolescente qui disparaît, une battue au petit matin…
1977. Tristan, 13 ans, assiste à son premier concert rock.
Ré-entendre la voix de Bashung presque 10 ans après sa disparition, ça fait du bien et c’est étrange…
Initialement paru en 1938 aux Etats-Unis, Une journée d’automne n’avait, jusqu’à présent, pas été traduit en français.
Les meilleurs mangas puisent souvent leur force de la passion de l’auteur pour leur sujet.
Voilà ce qu’on appelle un livre à ne pas mettre entre toutes les mains moites.
« Si l’un de nous faiblit, cent autres prendront sa place. Contre la justesse de notre cause, l’Etat viendra se fracasser. »
Bienvenue à bord du Fair Lady, cargo battant un pavillon dont on ne saura rien.
Camille Preaker sort tout juste d'un bref séjour en hôpital psychiatrique.
Un groupe d’ouvriers allemands est envoyé en Bulgarie pour construire un barrage.
Il y a très longtemps (pour certains), 45 ans environ, sortait un film d’animation qui a fait date dans l’histoire du cinéma français.
Pour avoir été témoin de l’incroyable succès d’un minable travesti de cabaret, la jeune Barbara s’avise que son androgynie naturelle pourrait bien la sortir de la mouise.
Ross Raymond était un membre éminent de la scène rock d’Airdrie au début des années 80,